Rentrée 18 – 45

Ils sont là, l’avenir du Monteil.

14 petits, sous les yeux attentifs de Jean-François le Maître et Hélène l’ATSEM. Il manque sur la photo, à cause de sa modestie notre Monique communale ATSEM, Cantinière et seule « Palmes Académiques » de sa catégorie du département.

 

Cette rentrée 2018 a un effectif fragile qu’il faut surveiller de très près pour éviter les foudres d’un ministère plus soucieux de ses ratios que de l’âme d’un village.

Il faut savoir que nous avons rencontré en Mairie le DASEN qui s’est déplacé « pour se rendre compte » de nos particularités.

 

Et pour garder un sourire encore plus grand voilà une photo que certains connaissent, la guerre est finie depuis 5 mois, nous sommes en 1945………

On y voit sous l’oeil sévère de M. Queyrat une Monique Rousval, une Jeannette bien proche aujourd’hui d’un certain Pierrot , une Nicole qui tenait l’épicerie, un jeune garnement nommé Robert Naucodie, une Fernande Radegonde et bien d’autres que je vous laisse le soin de découvrir.

L’eau que vous buvez

L’eau que vous buvez est un dossier qui occupe votre Maire depuis pratiquement le début de son mandat.

La commune gère en direct, de la production depuis les captages et les échanges avec les communes voisines, St Pierre et le Syndicat de St Sulpice les Champs – Vallière, jusqu’à votre robinet.

Le réseau existe depuis plusieurs décennies, et comme sur les hommes, ces décennies  ont un effet plutôt regrettable, elles font vieillir !!!

De nombreuses normes basées sur la protection du public et de l’environnement font leur apparition et deviennent applicables. La Commune n’a pas d’autre solution que de se conformer à la loi. Lorsque ce n’est pas le cas, l’Agence de Bassin, et l’Agence Régional de Santé se font entendre, avec des incitations  dont le poids va crescendo, y compris financier.

D’où vient votre eau ?

Il existe 2 captages situés vers Châtain. Ces deux captages alimentent le château d’eau de Châtain ainsi qu’une station de pompage de St Pierre. En effet nous fournissons de l’eau à nos voisins de St Pierre.

Depuis le réservoir de Châtain nous alimentons les villages de Châtain et  du  Barry. Une conduite dédiée amène l’eau au réservoir de Lachaud. Celui-ci avait historiquement son propre captage qui a été abandonné. De là l’eau est amené vers le village de Lachaud et vers le Monteil où la moitié du Bourg est alimenté.

Haute – Besse était alimenté par une conduite venant de Châtain via une pompe de relevage. Ce surpresseur tombait tellement souvent en panne qu’un convention a été passée avec le Syndicat de l’eau de St Sulpice des Champs – Vallière et donc actuellement Haute – Besse est alimenté par nos voisins. Pour la petite histoire, égalité du territoire  communal oblige tout le monde  est soumis au même tarif, mais comme l’eau du Syndicat est plus chère que la notre, c’est nous tous qui payons la différence !!!

Un autre réservoir, celui de Lardillier que l’on peut voir à droite sur une colline en allant vers Gioux alimente le reste de la commune. Ce réservoir, situé sur St Pierre Bellevue est alimenté par …. St Pierre. Donc nous donnons de l’eau à St Pierre au sud de la commune et nous  en recevons de sa part au nord.

Voilà pour le schéma général de notre réseau.

Qu’en est-il des obligations ?

Connaissance du réseau :

  • Nous devons pouvoir fournir un taux de connaissance du réseau sous forme de plan géolocalisé comportant toute les vannes, clapets, ventouses et autre purges de la commune. Nous n’avions pas cette connaissance, au plus une tradition oral qu’il fallait aller chercher chez quelques anciens.  Ce travail qui a fait l’objet d’un appel d’offre a été confié au cabinet LARBRE de Guéret qui en est actuellement à la deuxième et dernière phase de la commande. Nous devrions réceptionner ce document vers la fin de l’année.

Rendement du réseau :

  • Nous devons pouvoir donner un rendement de notre réseau, c’est à dire connaître le rapport entre le volume d’eau qui part des réservoirs et celui que nous vendons aux usagers de la Commune. Cela permet de connaitre le volume perdu par des fuites diverses. Ce point très important  est exigé par l’Agence de Bassin (nous dépendons de celle de Loire-Bretagne), et cette Agence utilise tous les moyens a sa disposition, y compris des pénalités à la Commune que nous payons tous.

On fait comment ?

  • On met en place un roulement de changement des compteurs d’eau chez l’usager. Ces compteurs sont donnés pour offrir un bon fonctionnement pendant 10 ans. A raison d’une quinzaine de changement par an nous devrions arriver à terme à avoir un parc à jour. C’est pour cela que chez certain, un technicien de la SAUR est venu changer votre vieux compteur dont nombres  dataient des années 60.
  • On met en place en sortie des réservoirs des compteurs de sections. Ces compteurs sont reliés à un système d’acquisition et donnent une valeur tous les 1/4 d’heure comme le demande la norme. Ce point a fait lui aussi l’objet d’un appel d’offre qui a été remporté par la SAUR (seul organisme à répondre sur les 5 sociétés contactées). La proposition de la SAUR a été revue, car plutôt que de mettre en place un serveur dédié à la Mairie, (15 000 € HT), c’est le serveur existant de Masbaraud-Mérignat (remerciements à son Maire Joël Royère) qui va récupérer nos données. Celles-ci seront consultables depuis n’importe quel navigateur pour un coût largement moindre.

Les systèmes de comptage et leur télétransmission sont déjà posés, le serveur de Masbaraud sera mis à jour lui aussi d’ici la fin septembre par la SAUR, et les données consultables sur internet.

On va pouvoir avoir une vue directe sur la consommation en temps réel et détecter les incidents. Mais cet outil est à double tranchant car nous allons aussi connaître les fuites qui existent et que nous allons devoir repérer et réparer.

Pourquoi tout ça ?

D’abord parce qu’il s’agit d’obligations, et que pour cela l’Agence de Bassin a mis la main à la poche et nous subventionne à 80 %. C’est l’autre face de l’incitation.

Mais ensuite pour pouvoir accéder à la troisième phase il fallait passer par ces deux obligations, résumé rapidement le plan et les compteurs.

La troisième phase :

Vous avez reçu récemment votre facture d’eau, elle était accompagné par des informations sanitaires en provenance de l’ARS. Votre fournisseur d’eau a l’obligation de vous fournir ces informations.

Vous avez pu lire que la qualité bactériologique n’était pas excellente à 100 %, sans que cela soit réellement dangereux pour votre santé. C’est pour cela qu’une désinfection en continu au chlore nous est « recommandée » de manière récurrente depuis plusieurs années par les instances de tutelle. Actuellement nous procédons à des chlorations « flash » c’est à dire un ajout manuel régulier de galets de chlore dans le réservoir.

La troisième phase c’est l’installation d’une pompe doseuse qui injecte du chlore dans les canalisations de sortie des réservoirs. Cette installation a un coût, et pour pouvoir prétendre à subvention il faut être en règle avec les deux premières phases.

L’appel d’offre de cette installation d’injection de chlore en continu est passé, et c’est l’incontournable SAUR qui a remporté le marché . Le réservoir de Châtain est relié au réseau EDF (merci au SDEC qui a pris en charge une partie de l’installation) afin de faire tourner ce prochain équipement.

Pour information, et ces chiffres sont inclus dans le budget annexe de l’eau, le total HT des trois phases s’élève au maximum à 56 000 €, auquel on peut déjà déduire le poste central informatique. Cette somme est subventionnée à hauteur de 80 %, et donc la part communale s’élève à environ 9 000 € que l’on sort sur trois ans.

Nous aurons ainsi mis à niveau notre ressource patrimoniale et même si une éventuelle reprise de cette compétence communale est prévue pour 2020 ou 2026, la population n’aura pas à subir la brutalité financière d’une mise en conformité menée à marche forcée par un grand groupe. Cela sans les aides des Agences de Bassin qui diminuent ou annulent les aides dont nous bénéficions actuellement.

En effet nos ComCom n’ont pas actuellement les épaules assez larges pour prendre ces compétences en régie et feront appellent aux industriels qui se frottent déjà les mains devant ces poires bien juteuses.

Dans un prochain numéro on vous parlera de l’assainissement….

 

 

 

 

Monteil – Bourganeuf

Le marché de Bourganeuf a lieu le mercredi, cela on le sait.

Mais si on n’a pas de moyen de déplacement, on fait comment ?

Et bien on prend le petit bus qui part de Royère, passe au Monteil et vous laisse à Bourganeuf.  A midi retour en sens inverse.

date des jours d’activité :

10 et 24 octobre, 7 et  21 novembre, 5 et 19 décembre, 10 et 24 janvier 2019, 7 et 21 février, 7 et 21 mars.

Il s’agit d’un service à la population qui a été renégocié cet été par les communes de Royère, St Pierre, St Pardoux et votre commune du Monteil. Bourganeuf y participe, ainsi que le Département.

L’affichette est visible ICI

Au fait c’est 5 € l’aller retour.